Fin des années 50, c'est à la demande du yachtman français Henry Rouault que John Illingworth et Angus Primrose conçurent Maïca, un voilier de course-croisière qui va remporter les plus prestigieuses régates et même le championnat du RORC (Royal Ocean Racing Club)...
Shoking ! C'était la première fois qu'un bateau mené par des froggies remportait ce graal de la course à la voile !
Fort de ce succès, Maïca va donner son nom à la série et sera construit par quelques chantiers dont les CMN que dirige à l'époque Félix Amiot. De nos jours les Maica perpétuent les succès d'autrefois en obtenant d'excellents classements lors de régates de yachts classiques.
Tous les Maïca recensés, quelques morceaux de leur histoire ainsi que celle de ses géniteurs, des conseils techniques, les résultats des régates, comment embarquer à bord sont les principaux thèmes développés dans ces pages...
... et pour commencer, quelques NEWS !
NB : les commentaires sont fermés pour cause de piraterie...
Pour mettre au point une carte dont l'objectif est de recenser et localiser Maïca et autres Super Maïca, Class Maïca utilise désormais Google Maps.
La position des bateaux peut y être très précise (repère vert) ou, par défaut, approximative (repère orange).
Les repères des Maïca déjà répertoriés par nos soins seront petit à petit positionnés sans précision particulière ; nous laissons en effet le soin à leur(s) propriétaire(s) de nous communiquer les informations (position, textes, photos etc.) qu'ils souhaitent voir affichées sur la carte.
NB : la date suivant le nom de chaque bateau est celle de sa dernière localisation connue*.
* Pour compléter votre repère, envoyez-nous les coordonnées géographiques de bateau par mail (contact[arobase]maica.fr).
Conçu pour courir la course des Bermudes avec un équipage de 5 personnes, Maïca dispose dès son lancement de 7 couchages dont 4 dans le carré, 2 dans le poste avant (plutôt destiné à stocker les voiles en course) et d'une « cercueil » réservée au navigateur.
Le Loup Rouge appartient depuis peu à l'Association AMERAMI, reconnue d'Utilité Publique dont l'objet qui est la conservation du patrimoine maritime et fluvial comprend également la remise en état et l'utilisation d'unités restaurées comme le Maïca. Suite...
Désormais basé au Port du Légué (Saint-Brieuc), l'Alpa a11 MaïcaKatyest acquis en 1981 par son propriétaire actuel à Port-Vendres (Pyrénées Orientales)...
SABAle Maïca à voûte Bertin bien connu sur le circuit du yachting classique en Atlantique et en Manche, membre du Yacht Club Classique et agréé au Musée Maritime de La Rochelle est en vente !
Le Super Maïca n°4CORINAconstruit en 1965 aux CMN (Cherbourg) navigue à nouveau sous pavillon français !
Armé à son neuvage (photo ci-contre) par le docteur Chomé puis admirablement entretenu par son précédent propriétaire de nationalité allemande, le "40 pieds Illingworth" - autre appellation du Super Maïca - s'il vient de perdre son pavillon à bandes horizontales conservera toutefois son nom de baptême...
Plus restauré dans l'optique de naviguer avec un minimum d'entretien que de parader lors de rassemblements, Katouchka qui dispose toutefois de tout son équipement d'origine (gréement, accastillage bronze, etc.) ne nécessite plus que quelques mois voire quelques semaines de travaux pour reprendre la mer...
"Une de mes connaissances avait dans les années 70 le ketch noir sur la photo, à Saint-Martin-de-Ré ; au milieu sur l'image, amarré à couple et sans mât, un canote blanc... La voûte semble bien celle d'un Maïca, le roof est peut-être plus sommaire. Il s'appelait AURETO...
Ça te dit quelque chose ?"
Stéphane/Class Maïca :
Le tableau est en effet caractéristique des Maïca CMN : construit (en série) sur un mannequin arrondi, il dépasse du pont pour accueillir ainsi les pavois qui, on le voit très bien sur le zoom de la photo (en bas), brillent par leur absence...
Le pont étant en cours de réalisation, il sera pris plus tard en sandwich entre ces pavois et le bordé, ceci expliquant cela.
Le Golfe du Morbihan sans bateaux ni corps-morts, sans port à sec ni Notre Dame des Landes...
Juste le vol d'un goéland et ceux de voyageurs là-haut qui ignorent le rôle que joue le leur
dans l'harmonie d'un cliché somme toute assez banal.
Bienvenue en 2015 !
Et en Italie aussi.
En Italie car grâce au propriétaire d'un Maïca tout de résine et de fibre construit, nous allons découvrir le chantier naval qui en produisit plus d'une bonne centaine !
En effet, à un peu moins de mille kilomètres de Cherbourg où se construisaient des Maïca en bois moulé par série de 10, ALPA débutait Suite...
Sanctuaire de plusieurs Maïca et de dizaines d'autres bateaux du patrimoine, le "CNG" risque, grâce au SMVM (Schéma de la Mise en Valeur de la Mer), de disparaître en mai 2014 au profit d'un port à sec Suite...
Pourtant dans un état proche de la perfection, Manu-Reva, l'ex Rowena ayant appartenu à la famille Amiot, est proposé à la vente au prix de 35.000 euros.
Ce Maïca, qui porte le numéro 8, est issu de la première série de 10 unités construites aux CMN dans les années 60.
"La photographie de mer, est-ce une technique, un savoir, un talent particulier ou est-ce un art ?
Elle est en fait tout ça et beaucoup plus : une alchimie où s'imbriquent l'inspiration spontanée du photographe, improbable cocktail de mouvements, de formes et de lumières promptement saisis, conjuguée avec un véritable amour Suite...
Pour passer des ténèbres à la lumière - comme l'aurait dit un ami de Fanch Mit' - il va falloir trouver un peu, beaucoup, passionnément (rayez la mention inutile) d'huile de coude au nouveau propriétaire de Maïa pour autant briller que le bichonné Manu Reva* qui de son côté souhaite maintenant changer de famille...
Avis aux armateurs !
* Propriété de la famille Amiot sous le nom de Suite...
3D : pour avoir remporté le Challenge Classique Atlantique en 2006, Acteia II possédait déjà sa demi-coque réalisée au 1/10ème par l'atelier des maquettes du Musée Maritime de La Rochelle.
Vectorisé, numérisé, pixelisé sous toutes ses coutures, Acteia devient en cette fin d'année le premier "modèle" à prendre la pose pour la 2D...
Tara*, le CMN n°6 qui resta la propriété de la famille Monod de 1962 à 2010 fête cette année son cinquantenaire au chevet de son cadet Raan (CMN n°24), accidenté l'année dernière à proximité de Roscoff où en 1929, celui qui deviendra le Professeur Monod, est à l'époque stagiaire à la Station biologique roscovite...
Avec la collaboration d'Olivier et Philippe Monod, Jean Hellequin, désormais propriétaire de ces deux Maïca "qui ne naviguent pas" nous raconte dans cette News ses deux premières années de tribulations au pays de la restauration de voiliers en bois...
Ci-contre, Tara et Raan au chantier Naval Minaouët Marine (Trégung 29)
* Webmaster : si quelqu'un sait comment insérer le trait sur les a de Tara, je suis preneur...