logo  
  Accueil   Accueil  |  | Livre d'or   Livre d’or  | Contact   Contact  | Liens Web   Liens Web  
 
Menu Visiteurs
 
  De 1959 à nos jours...Les Maïca recensés ou attendus DiversEscales techniques...


À la hune : Tanit


PMF

SNSM
 
 
Vous voyez l'tableau !
 
 

En attendant les retombées de la question : "Peut-on changer le nom de son bateau ?" posée sur ce forum de l'association Sail The World, parlons déjà d'une intervention pas si simple (ou pas si compliquée) qu'il n'y paraît sur certains Maïca :



Poser le nom de son bateau !

imagePetit rappel : dessiné en 1959 dans sa version "à tableau", le premier Maïca sera par la suite construit dans une version à voûte plus élégante, plus coûteuse à construire mais aussi certainement plus rapide.

Belisa, l'un des premiers Maïca à voûte construits en 1961 par le chantier De Rovere possède donc comme Rouvelon et Maïca "of Switzerland" (du même constructeur) un petit tableau, en forme de coeur et peu arrondi comme celui de Saba (1964) ou de Maïca "of Italia" (1966).

Un peu curieusement, celui des CMN dont le premier exemplaire date pourtant de 1962, s'avère bien plus arrondi, détail qui va apporter une petite complication d'ordre esthétique dès lors qu'il va s'agir d'y poser quelques lettres...











Acteia II au mouillage à Penfret...




... et en course en Baie de Quiberon
imageEn effet, pour que ces lettres puissent paraître alignées horizontalement (1) sur le tableau aussi bombé (et incliné à 40°) d'un Maïca CMN, il est nécessaire au préalable et bateau parfaitement à plat cela va de soi, d'y tracer une ligne parfaitement parallèle à la surface de l'eau qui dort...

Cette ligne servira de repère pour la base de chaque lettre et apparaîtra en forme d'arc (3) pour l’½il de l'observateur positionné perpendiculairement à la surface au tableau (2).

Pratiquement, bateau hors de l'eau, on remplace cette surface (l'eau qui dort...) par le plancher d'un échafaudage placé au plus près du tableau arrière. La hauteur du plancher de l'échafaudage coïncidera horizontalement à la ligne de base souhaitée des lettres.

Veillez à ce que votre échafaudage ait la même gîte que votre bateau : le recours à un niveau peut exceptionnellement être utilisé à bord pour la vérifier (sur un plancher intérieur, le fond de cockpit...)

La ligne de base des lettres se trace en faisant glisser un long crayon improvisé, bien à plat sur le plancher de l'échafaudage, contre le tableau de votre Maïca CMN préféré...



image


Une autre ligne (3) devra être tracée verticalement : celle qui coupe le tableau en deux et autour de laquelle les lettres seront disposées très "scientifiquement" pour... que "ça plaise à l'oeil" !

Notez que chaque lettre reste perpendiculaire à la ligne tracée horizontalement.

Elles seront de préférence à visser et en laiton traité nickel-chrome ou pas. Autre avantage des lettres à visser : pour vos travaux de peinture ou de verni, elles se déposent facilement...

Enfin, et pour rester classique nec + ultra, évitez tout ce qui "s'autocollante", dessine des fantaisies ou divague : nom de nom, ça ne se faisait pas dans les années 60 !




Texte et schémas : Stéphane Hupin
Photos : Odile Boyé-Carré (Acteia II au mouillage à Penfret et en Baie de Quiberon), Stéphane Hupin

 
 
 
 
 

Retour Page principale Accueil