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Saba |
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Bertin - 1964
N° de voile : FRA 2706 C
Saba pendant la régate du centenaire de Viola
Quelques lignes sur Saba
par Philippe Payen, son propriétaire
Avant d'être baptisé Saba - du nom d'une île antillaise - ce voilier de course-croisière s'est appelé Manika (Pour la petite histoire, la fille du premier propriétaire ne parvenait pas à prononcer Maïca...) puis Islay Malt. Il a navigué en Méditerranée puis en Manche avant de rejoindre La Rochelle.
Saba est l'un des voiliers qui animent les régates du Challenge Classique Manche Atlantique (CCMA) qui se déroulent entre Plymouth et La Rochelle ; il fait partie de la flotte du Yacht Club Classique et bénéficie d'un agrément ainsi que d'une place au Musée Maritime de La Rochelle.
En 1958, John H Illingworth écrivait :
"La moitié des voiliers construits depuis la guerre était dure à tenir en mer et tapait dans le clapot ; la plupart des autres manquaient de stabilité. En dessinant le Maïca, nous avons voulu corriger ces défauts, créer un bateau rapide et stable à la fois, qui passe doucement dans un clapot même important, qui ne fatigue pas, même au cours de longues traversées !
Le but d'Angus Primrose et le mien en dessinant Maïca était de donner ces mêmes qualités à un bateau d'un déplacement réduit de 40 %, qui offrirait tout de même suffisamment de place pour une famille en croisière et un confort tel que l'équipage puisse « tenir le coup » cinq ou six jours, la durée d'un Fastnet ou d'un Newport-Les Bermudes."
Le Maïca à tableau et le Maïca à voûte
Saba est un Maïca à voûte, ce qui lui permet non seulement d'allonger la flottaison pour améliorer les performances, mais apporte un gain esthétique indéniable. Toutefois, la version initiale, plus courte, était à tableau.
Un voilier de conception moderne et un grand succès
Une bonne partie de la flotte des Maïca - on en dénombre encore actuellement environ 80 exemplaires actifs - a été fabriquée en bois moulé aux Constructions Mécaniques de Normandie.
Mais d'autres furent construits en bordés classiques, comme Saba.
Compétitions et résultats de Saba
Saba participe activement aux régates du Challenge Classique Manche Atlantique.
Parmi ses performances, Saba a remporté 2 fois le Trophée Jean Claude Langlois qui récompense les meilleurs départs de la saison.
Honorifique : Stéphane Hupin, l'homme qui parle à l'oreille des Maïca est déjà monté à bord de Saba.
Constructeur : Bertin à Carqueiranne (83)
Caractéristiques
Coque : bordés francs en acajou grand Bassam
Pont et roof : Iroko
Varangues en inox
Longueur hors tout : 11,35 m
Longueur flottaison : 7,50 m
Bau maxi : 2,75 m
Tirant d'eau : 1,76m
Déplacement total : 6 tonnes
Surface de voiles au portant: 91,5 m²
Equipement
Voiles : Enrouleur de 2003, Foc de 2003. GV de 2004. Spi de 2005.
Moteur : Beta Marine 28 CV. Réservoir GO de 70L centré sous le cockpit posé en 2006.
Mouillage : guindeau manuel + ancre + chaîne.
GPS - VHF - Autoradio. Pilote barre franche avec Ecran. Speedomètre.
Cuisine avec réchaud 2 feux.
Réservoir eau métallique de 50 L
Couchage : 5/6 - 1 cabine double avant - Couchettes carré larges - couchette navigateur.
Table à carte grand format.
Pompe de cale automatique (2016) et pompe manuelle - Equipement de sécurité
Peintures refaites en 2019.
* Philippe Payen, armateur de Saba, fondateur et ex vice président du Yacht Club Classique, est l'auteur des ouvrages : Voiles et Voiliers de Tradition (Solar 2002), L'Esprit de la Voile (Cheminements 2008 ), Les Voiliers - histoire, traditions, patrimoine - (L'apart 2012), Femmes et enfants à bord(L'apart 2013), Dictionnaire insolite des mots marins (Ancre de Marine 2013), Docteur Cristobal et Mister Colomb (Ancre De Marine 2015), ...
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