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  De 1959 à nos jours...Les Maïca recensés ou attendus DiversEscales techniques...


À la hune : Tanit


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"Je chante dans le port de Vancouver..." [5231 lectures] 
 
  25/10/2009 11:25 par Webmaster supin 
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imageLe vol 535 de West-Jet n'a pas de retard et depuis quelques minutes le Boeing a amorcé sa descente vers Vancouver. Étincelant dans la nuit, le quadrillage orange des lumières de la cité entrecoupée de bras de mer laisse deviner les rares reliefs de la ville chantée par Véronique Samson.

L'extraordinaire destin de MAÏCA

Dès nos bagages récupérés, David, l'actuel propriétaire de Maïca accompagné de son épouse et d'un ami nous accueillent. Le temps d'avaler rapidement un curry au chinois du coin, nous repartons vers le but de notre voyage : l'expertise de Maïca en vue de son acquisition et de son rapatriement par la mer.

Arrivés à destination, laissant ma compagne en conversation avec notre charmante hôtesse, une première surprise m'attend : un hangar construit par son capitaine abrite Maïca ! En achetant le terrain et la maison, la première chose à faire était en effet de lui construire un abri cosy car la belle nécessitait quelques travaux...

Petit retour en arrière : Après avoir traversé l'Atlantique, passé Panama Maïca reste amarré en Californie où David l'acquiert. Maïca navigue ensuite vers Hawaï et rejoint enfin le Canada où il reste basé à la bonne saison dans un fjord au nord-ouest de Vancouver, amarré au ponton d'un ilot resté désert avant l'arrivée du plan Illingworth et de son équipage qui y battît alors sa maison.

Quinze années passent et l'arrivée d'un enfant (aujourd'hui top modèle...) mettra un terme à la vie de robinson du couple. Maïca en attendant quelques bons soins prendra enfin un peu de repos sous ce nouvel...

Suite : ... hangar réalisé sur mesures. Maïca n'est cependant pas le seul à avoir souffert ; les mains fatiguées par des décennies de travaux de charpente résignent David à changer de job. L'ordinateur, l'Internet, les mails remplacent désormais les colles, ciseaux, maillets, rabots et autres guillaumes. Le 18 mai 2009, par simple curiosité, il inscrit les 5 lettres M A I C A sur son moteur de recherche et quelques heures plus tard je reçois son message : « Let it be know that Maïca is still alive though a little ill »...

Le 18 octobre dernier, soit exactement 5 mois plus tard, j'entre non sans émotion dans le repère du fameux plan Illingworth & Primrose qui ravît pour la première fois le championnat du RORC aux yachtmen anglais (1962). Mais une deuxième surprise m'attend : mes projets de rapatriement de Maïca par camion vers la côte Est (3671 kilomètres à vol d'oiseau) afin d'y être ensuite convoyé par la mer sont immédiatement oubliés. En effet, au premier coup d'oeil, il apparaît évident que des travaux structurels impliquant la dépose du lest sont à envisager pour traverser l'Atlantique. L'option de charger Maïca sur un cargo de Montréal ou Québec pour son retour en Bretagne apparaît donc désormais évidente.






Le coin de paradis où était amarré Maïca lors de la
belle saison. Aux alentours, de nombreux élevages
piscicoles où David travaillait comme biologiste.



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Petite visite...

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Le hangar...


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...Maïca y revêt toujours ses couleurs d'origine. Au bout de 8 années, ses bordés d'un
seul tenant ne se sont que légèrement ouverts en séchant.

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Le hangar est prolongé par un atelier avec coin salon, cheminée, bibliothèque où
sont soigneusement rangés les plans et les fameuses lignes d'eau tant cherchés...




... à suivre

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