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À la hune : Maïca "Ch"


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Enfoncement d'embases de mât de CMN [5424 lectures] 
 
  11/03/2018 11:42 par Webmaster supin 
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Enfoncement d'embase de mât à bord de CMN


image50° au soleil !

Conçu pour courir la course des Bermudes avec un équipage de 5 personnes, Maïca dispose dès son lancement de 7 couchages dont 4 dans le carré, 2 dans le poste avant (plutôt destiné à stocker les voiles en course) et d'une « cercueil » réservée au navigateur.



50° de gîte à bord d'Acteia II


Suite :

Pour équilibrer la disposition des bannettes du carré et aussi permettre l'installation d'un assez confortable cabinet de toilette utilisable en mer, Illingworth qui a été officier à bord de sous-marins adopte à l'époque un système de double épontille qui encadre sa porte d'accès. Ces 2 épontilles en acier sont posées sur la seule varangue en bois du bateau.

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Elles encaissent la pression du SparLight d'origine qui est engagé sur une poutrelle extérieure en « U », donc rigide, boulonnée au travers du pont et de 2 barrots en bois.

Notez le doublage de la face arrière de l'embase destiné à encaisser les efforts du hâle-bas de bôme.


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imageOr, suite à un démâtage, à un conseil ou à un simple souhait, le SparLight d'origine a souvent été changé pour un profil neuf et de section plus importante.

Aussi, certains gréeurs firent élargir l'embase au niveau du mât, interrompant ainsi son effet de poutre.

Au grand dam des 2 barrots situés sous son embase, on pu voir ainsi un mât s'abaisser petit à petit entre ses 2 épontilles, au port, lors de la mise sous tension de son haubanage...



imageÀ contrario, l'expertise très récente d'un CMN vient de mettre en évidence un enfoncement de 5 à 6 mm de l'arrière de l'embase au travers du roof malgré l'installation d'une nouvelle pièce en « U » sans discontinuité mais d'échantillonnage toutefois plus faible.

Celle-ci, élargie pour accueillir sa platine moderne a en fait reçu toute la compression du mât sur sa partie arrière dès lors que l'espar était "quêté" (1).

La tôle arrière de la poutre présente désormais une déformation qui atteste la présence d'une contrainte.


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La solution idoine consisterai à opter, s'il existait encore, pour un profil similaire à celui du plan d'origine, anodisé or de préférence et présentant un sabot similaire à la section du mât.

L'embase n'étant assise que sur la largeur (10 cm environ) de 2 barrots prenant en sandwich une portion incongrue de cloison, apporter une modification minime au bas du profil d'un mât trop épais reste donc certainement la meilleure solution pour qui prône une légère augmentation de son profil plutôt que sa légère diminution (2).


***


(1) Quêté : incliné vers l'arrière. Si le plan de gréement en tête initial préconise une quête de l'ordre de 1° (17,8 cm pour un mât de 11,94 m.), les usages démontrent que cette valeur est aujourd'hui souvent doublée voire triplée dans la brise.
En tout état de cause, on veillera à placer une petite cale (en vert sur le schéma suivant) qui recentrera correctement la pression exercée par le mât sur son embase.

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(2) La stabilité de forme des voiliers modernes exigeant des gréements plus endurants qu'autrefois, la question reste à poser aux architectes.


***
 
 
 
 
 
 

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