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Préface de La Coupe de l'America
 
  par Olin J. Stephens, II


C'est un rôle bien agréable que de présenter le livre consacré par John Illingworth au récit des matches de la coupe de l'America. En tant que participant actif aux aspects techniques et aux compétitions fascinantes de ce trophée prestigieux, je suis heureux de voir l'intérêt que celui-ci éveille de l'autre côté de l'Atlantique.
Lecteur de ce livre, j'ai tourné les pages qui décrivent ma participation à cette histoire, et j'ai pu constater, à une exception près, la précision, la concision et l'objectivité de l'auteur. Quant à l'exception, elle est née d'une erreur fort répandue, dont je bénéficie sans en être responsable, du moins je l'espère.
Lors de la conception de Ranger, la société Sparkman & Stephens, représentée en premier lieu par mon frère et par moi-même, travaillait en collaboration avec Starling Burgess ; nous étions convenu que toutes les phases du projet resteraient sous la responsabilité commune, et que si finalement le travail de l'un ou de l'autre prenait une importance primordiale, la participation exacte de chacun resterait confidentielle. Les modèles conçus pour les essais en bassin avaient été dessinés, séparément, par Burgess, par moi et par des dessinateurs placés sous notre surveillance ; le modèle choisi à la suite de ces essais et qui devait devenir Ranger se trouvait dû au crayon de Burgess.
Le succès de Ranger donna évidemment naissance à bien des suppositions quant au responsable de ses lignes. Un détail infime dans le tracé du gouvernail fit croire à son propriétaire, Harnold Vanderbilt, que le modèle choisi était l'un des miens, mais il n'y eu aucune publication à ce sujet jusqu'en 1956, où un article publié dans la revue Sports Illustrated cita une phrase de Harold Vanderbild disant que Ranger avait été dessiné par Olin Stephens. Ce jugement flatteur me sembla tout à fait immérité, et pour rendre justice à Starling Burgess, qui venait de mourrir, je fis toute la lumière sur cette question en écrivant à m. Vanderbilt une lettre dont j'envoyais copie à la revue en en demandant la publication.
Cet exposé reçut à l'époque une publicité considérable mais il ne semble pas que le Captain Illingworth en ait eu connaissance, malgré toutes ses recherches. J'espère donc que l'on me pardonnera de saisir cette occasion pour dissiper une fois de plus ce malentendu largement répandu. En tant que représentant du défendeur dans cette longue série d'épreuves, je considère comme fort utile de voir quelle impression ces courses ont pu faire sur "les gens d'en face". Toutefois, l'auteur possède une vision si claire et si impartiale que son ouvrage doit être considéré comme un apport valable à cette compréhension mutuelle que nous espérons tous promouvoir, si peu que ce soit, par la compétition internationale à la voile.



New York, juillet 1968.
Olin J. Stephens, II


image
Olin Stephens et Starling Burgess sur le chantier de Ranger

 
 
 
 
 

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