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Genèse |
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Dans les années 50, son Dragon n°7 construit par Hervé restant trop sportif pour accueillir dignement sa compagne, Henry Rouault demande à John Illingworth de lui dessiner un bateau plus confortable mais toutefois économique. Un premier bateau baptisé Atalanta est lancé en 1957 mais, dans une manoeuvre portuaire, un remorqueur l'aborde un peu trop brutalement...
Un autre prototype issu d'un plan du même Illingworth sort du chantier naval Burnes Shipyard situé à Bosham (près de Portsmouth) quelques mois plus tard. Henry Rouault demande à sa soeur religieuse à Malestroit de trouver un nom ressemblant à celui de l'un de ses anciens bateaux : Maia*, une étoile des Pléiades. Celle-ci lui propose Maïca, en mémoire de la Mère Supérieure** de son couvent (qu'elle appelait "Maïca") et tradition oblige, le nom de la série qui suivra.
Bien que Maïca n'ait été destiné essentiellement pour la course, il participe à plusieurs Fasnet et gagne en 1962 le championnat du RORC en classe III.
Maïca dans le Solent. Remarquez le gréement 7/8
Maïca est revendu et part naviguer autour du monde. Il aurait été détruit ou aurait fait naufrage, tragique mésaventure que rencontre l'un des pères de Maïca, Angus Primrose, associé d'Illingworth, qui se noie alors qu'il tente de récupérer des effets personnels lors du naufrage de son Moody 33 en 1981.
Aux dernières nouvelles, Maïca aurait cependant été aperçu à Vancouver lors d'un rassemblement de bateaux bois en 2001...
Effectivement...
* Il a existé 2 Maïca CMN nommé Maia ! L'un d'eux vient d'être déconstruit et l'autre est l'ex Loup Rouge.
** Mère Yvonne-Aimée de Jésus (1901-1951).
Entre autres, décorée par le général de Gaulle pour services rendus à la Résistance (Groupe Saint Marcel).
Au couvent des Augustines à Malestroit on nous informe toutefois "qu'il n'y a pas de lien obvie entre ce bateau et Mère Yvonne Aimée".
Et pourtant...
Sources : Cécile Rouault |
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